L'intelligence collective, vue par Anne Aveline

L'intelligence collective, vue par Anne Aveline

Publié le : 08/11/2023

Anne Aveline est la directrice du CFA, Métiers de nos territoires Pays de la Loire créé en 2021. Ce CFA hors les murs accueille en cette rentrée plus de 1000 apprentis en formation du CAP à la licence au sein de 22 lycées agricoles, dans les domaines de la production agricole, du paysage, de la vente et de l’animation, du service à la personne.

Actu itw Anne Aveline

Mediapilote : En quoi consiste le rôle de directrice de ce CFA ?

Anne Aveline : Mon rôle de directrice est d'accompagner le développement des UFA et la bonne réalisation des formations avec une vision transversale, de m’assurer de la dynamique, que toutes les conditions de la réussite soient réunies. Je rencontre très régulièrement les équipes des établissements lors d’ateliers de travail. Mais nous  sommes surtout une équipe de six personnes. Notre rôle est de finaliser les contrats et conventions associées, mettre en œuvre les financements des formations et des aides dont peuvent bénéficier les apprentis. On s’assure également de correspondre aux critères de qualité de la certification Qualiopi.
 

M. : Pourquoi avoir fait appel à mediapilote ?

A.A. : Nous ne connaissions aucun prestataire particulier en communication. Nous avons rencontré quatre agences et l’approche de mediapilote a été de loin celle qui nous a le plus convaincu. L’agence a compris la complexité de notre fonctionnement “hors-les-murs”. L’équipe a su nous proposer une réponse sur mesure et non quelque chose de pré-conçu. Nous avions d’énormes besoins. Nous n’avions pas d’identité visuelle, pas de site internet. Nous voulions surtout être conseillés pour être visibles, pour recruter et mediapilote nous a permis d’élaborer une stratégie globale de communication.
 

M. : Comment est venue l’idée de mettre en place des ateliers collaboratifs avec mediapilote ?

A.A. : L’idée est venue d’une question : comment impliquer les 22 UFA afin que toutes les parties prenantes se retrouvent dans les outils à venir ? Sur proposition de mediapilote, nous avons rapidement convenu de créer un groupe de volontaires qui puisse représenter la diversité des métiers. C’est ainsi que nous avons constitué une équipe de treize personnes : deux chefs d’établissement, deux formateurs, deux responsables d’UFA, deux assistants, un chargé de communication, une enseignante et trois personnes du CFA. Ce collectif formé, un premier atelier a été organisé par mediapilote.
 

M. : comment s’est déroulé ce premier atelier ?

A.A. : Nous avons travaillé en petits groupes. Chaque groupe écrivait sur des post-its ce qui était important pour lui, ce qui définissait le CFA selon la trame de travail préparée par l’équipe mediapilote. Ensuite un temps de restitution nous a permis de mettre en commun nos idées, nos réflexions. Ce travail nous a été très utile pour caractériser, définir notre écosystème, comment il interagit avec toutes les instances. Nous avons ainsi pu définir collectivement le style et l’identité visuelle. Nous sommes d’ailleurs très contents du logo et de la baseline “complice de votre avenir”. Cet adjectif nous correspond parfaitement. Nos partenaires nous ont également félicités pour la qualité de tous nos outils de communication ! Le fait d’avoir travaillé en groupe, en collectif a permis de valider plus rapidement tous les supports de communication. Nous sommes une structure complexe avec toutes ces entités et cet atelier à permis à mediapilote de mieux nous comprendre, mieux répondre à nos attentes mais cela nous a également aider à formaliser nos besoins.
 

M. : Quel était l’objectif du second atelier ?

A.A. : Ce que nous avons construit dans ce deuxième atelier c’est la plateforme de marque. Selon la même méthode, nous avons défini ensemble les valeurs, la vision, les missions du CFA. Et on ne s’est pas trompés ! Je suis très satisfaite du résultat. Je pense que l’approche sur mesure de l’agence y est pour beaucoup dans cette réussite. Et le recours aux ateliers permet cette réponse précise et juste. Nous avons pu ensuite finaliser le site internet. Ce fut un gros travail mais ce fut efficace grâce à ce travail en ateliers en amont.
 

M. : Quel conseil donneriez-vous à une organisation qui souhaite revoir sa communication ?

A.A. : Je pense qu’il faut lâcher prise, se laisser interpeller, se laisser surprendre, être soi. On arrive plus facilement à trouver des outils de communication qui nous correspondent si on y réfléchit collectivement. Fonctionner en ateliers permet également de faire adhérer toutes les parties prenantes du projet. Du moins pour nous ce fut un succès.